Copies non conformes, reprises poches... ou pourquoi René Angelil a bien fait de changer de métier...
Je vous retrouve encore aujourd'hui sur canalblog parce que le temps m'a manqué pour préparer l'inauguration de mon nouveau blog.
En première page du journal Le Soleil d'hier, la bouille de Céline vous-savez-qui... beau prétexte pour faire un voyage dans le passé. Dans les années 60 (âge d'or des groupes musicaux au Québec), existait un groupe appelé Les Baronets. Il était composé de René Angelil, Jean Beaulne et du regretté Pierre Labelle (celui qui avait du talent). Ce trio de fantaisistes, imitateurs et accessoirement chanteurs a été le premier à produire des versions françaises des chansons des Beatles. Je vous invite à savourer trois de ces inepties, produites à la va-vite (traduction, enregistrement et pressage souvent en 24 heures... ça donne ce que ça donne). Voici donc, sur 45 tours de qualité bâclée, C'est fou mais c'est tout (1964) (Hold me Tight), Ça recommence (1964) (It Won’t be Long) et enfin Twiste et chante (1965) (Twist And Shout, elle-même empruntée aux Isley Brothers)...
Ça explique pourquoi René Angelil a fait le bon move en devenant gérant d'artistes et je dirais même le meilleur au monde... parce que réussir à faire de vous-savez-qui une des plus grandes vedettes internationales relève du plus pur génie... ça dépasse ma compréhension. Si mes propos sur l'insipide Céline vous choquent, n'hésitez pas à commenter (ça sert à aussi à ça un blog)...
Dans un tout autre registre, c'est-à-dire la chanson de qualité, je m'en voudrais de passer sous silence le spectacle d'Urbain Desbois au Théâtre du Petit Champlain demain soir (jeudi 18 octobre). Pour vous en donner un avant-goût musical, consultez le très récent blog de mon ami L'Homme Scalp... C'est un rendez-vous pour demain soir.